Parcours de Docteurs #15 : James Bowers PhD


James Bowers PhD
Rédacteur en chef de Polytechnique Insights

 

Prénom : James            Nom : Bowers

 

📡 MASTER 2 : Biologie cellulaire, physiologie et pathologie (spécialité : vieillissement)

🛰 UNIVERSITÉ : Université Paris V – Descartes

🏅 DATE D’OBTENTION : juin 2011

 

📡 DOCTORAT : Biologie cellulaire et moléculaire (mention : physiologie)

🛰 UNIVERSITÉ : Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN)

🏅 DATE D’OBTENTION : 31 janvier 2014

 

💡 SCIENTIFIQUE PRÉFÉRÉ : Alan Turing (pour ce qu’il représente en tant que scientifique, mais aussi le respect que je porte à son histoire).

🚀 LE TITRE DE TA THÈSE : Liens entre homéostasie énergétique, signalisation thyroïdienne et vieillissement : apports de la lignée de souris WSB/EiJ  

 

  • Q : Pourquoi avoir fait un doctorat ?

JB : Comme beaucoup de doctorants, j’avais l’intention de devenir chercheur et de poursuivre une carrière dans le monde de la recherche. J’ai toujours adoré la science – et c’est toujours le cas. Jeune, j’ai rêvé qu’un jour je participerais au « pool of knowledge » et avec ma thèse j’ai pu réaliser ce rêve en partie. Mais hélas, j’ai compris au cours de mon doctorat que ce n’était pas la voie qui me correspondait le mieux, mais que d’autres options se présenteraient à moi.

 

  • Q : En quoi consiste ton métier actuel ?

JB : Aujourd’hui je suis rédacteur en chef de Polytechnique Insights, la revue de l’Institut Polytechnique de Paris. Nos articles sont rédigés par ou avec les chercheurs, les chercheuses et les experts dans tous les domaines scientifiques et techniques. Sous la direction du directeur exécutif, je mets en œuvre la ligne éditoriale définie par notre comité éditorial sur les thèmes choisis et avec les intervenants qu’ils ont identifié.

Plusieurs fois par semaine, nous diffusons des tribunes de chercheurs. Et deux fois par mois, nous publions un dossier approfondi sur un sujet contemporain spécifique comme l’aviation decarbonée, les neurosciences ou la médecine personnalisée.

 

  • Q : Peux-tu nous décrire ta semaine type ?

JB : Il y a deux constantes dans ma semaine : le début et la fin. La semaine commence par une réunion éditoriale avec l’équipe pour discuter de nos contenus à venir. Pour finir, un vendredi sur deux nous envoyons notre newsletter aux abonnés.

A part cela, chaque semaine est différente. Ça implique beaucoup de tâches : interview des experts, rédaction des articles, commandes de textes aux journalistes et aux traducteurs ou encore le contrôle de la qualité des contenus. Il y a aussi beaucoup d’interactions avec l’équipe chargée de l’illustration, de la mise en ligne, des réseaux sociaux… Pour arriver au produit final, il y a beaucoup d’aller-retours entre les différents membres de l’équipe ! 

 

  • Q : Qu’est-ce que le doctorat t’apporte dans tes fonctions au quotidien ?

JB : Avant tout, le doctorat m’apporte une compréhension du fonctionnement du monde de la recherche – une chose qui est très difficile à acquérir autrement ! Il est important de comprendre la parole scientifique, le processus de la recherche, le quotidien des chercheurs… Ce sont d’ailleurs des compétences importantes dans tous les domaines de la transmission des connaissances scientifiques (le journalisme, la communication, la vulgarisation…).  

 

  • Q : Quels conseils donnerais-tu aux futurs docteurs qui souhaiteraient occuper un poste similaire au tien ?

JB : Tout d’abord, il ne faut jamais sous-estimer la transférabilité des compétences acquises au cours de votre carrière. Certes, un doctorat vous apporte des connaissances pointues dans un domaine spécifique. Mais pour achever votre thèse, vous avez aussi dû faire preuve d’adaptabilité et d’esprit critique. Vous êtes parvenu à gérer votre temps et un budget, encadrer les autres et à acquérir la capacité à être moteur sur un projet.

Néanmoins, il faut admettre que vous n’aurez pas tout de suite toutes les compétences requises pour faire le métier dont vous rêvez. N’ayez pas peur d’apprendre de nouvelles choses, de participer à des nouveaux projets, à demander des conseils et rencontrer de nouvelles personnes.

C’est pour cela que – même si ce n’est évidemment pas une obligation – une formation à un métier peut vous aider à concrétiser votre projet professionnel. Je reconnais qu’après 8 ans (ou plus !) investis pour devenir docteur, il n’est pas facile de trouver la force de redémarrer des études. Cependant, compléter votre cursus tout en vous ouvrant des possibilités de faire des stages intéressants peut aider à rassurer vos futurs employeurs.

 

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