Prénom : Marion Nom : Inigo
📡 MASTER 2 : Ergonomie cognitive et ingénierie linguistique
🛰 UNIVERSITÉ : Université Toulouse 2 Jean Jaurès
🏅 DATE D’OBTENTION : 2015
📡 DOCTORAT : Psychologie cognitive
🛰 UNIVERSITÉ : Université Toulouse 2 Jean Jaurès
🏅 DATE D’OBTENTION : 2019
💡 SCIENTIFIQUE PRÉFÉRÉ : Martin Seligman, il a un parcours exemplaire dans la psychologie. Grâce à plusieurs initiatives dont la création du pendant positif du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, il a permis l’émergence d’un nouveau mode de pensée en psychologie, la psychologie positive. Cette approche de la psychologie vise à étudier les « processus et conditions d’un fonctionnement optimal » (Gable et Haidt, 2005) des personnes, mais aussi des groupes ou des organisations.
🚀 LE TITRE DE TA THÈSE : Modèle intégratif du bien-être au travail : le cas des universitaires français
MI : J’ai commencé à travailler sur le bien-être au travail dès ma première année de master grâce au soutien de mon directeur de recherche, car cette thématique n’était pas étudiée dans le laboratoire dans lequel on était. Nos premiers résultats étaient prometteurs et la poursuite en thèse semblait une évidence tant j’avais envie d’approfondir mes connaissances sur le bien-être au travail. L’obtention d’un contrat doctoral unique a par la suite confirmé mon inscription en thèse.
Je pense avoir fait un doctorat parce que je suis passionnée de la thématique du bien-être au travail, c’est un sujet stimulant où il y a tellement de choses à faire et à mettre en place dans les organisations. Je me suis intéressée durant mon doctorat au métier des enseignants chercheurs, car il n’est presque pas étudié dans la recherche en sciences humaines et sociales. C’était un défi de comprendre les enjeux de cette profession qui est complexe, demande beaucoup de ressources tout en laissant une certaine liberté d’organisation aux travailleurs.
Mon fort intérêt pour le sujet de recherche, le soutien du directeur de thèse et l’obtention d’un contrat pour mener à bien mon doctorat sont les trois principaux éléments qui ont motivé mon choix de faire une thèse et qui ont permis que cette expérience reste un beau souvenir dans ma carrière.
MI : Mon métier actuel est celui de coach et consultante en indépendante. Concernant ces deux postures je développe des accompagnements et interventions en entreprise pour améliorer le bien-être, prévenir les risques ou sensibiliser sur des sujets en lien avec la santé au travail. En parallèle des services que je propose, je dois m’occuper de la communication, la recherche de clients et tout ce qui touche à la gestion d’une entreprise.
J’ai développé cette activité après deux expériences au Canada : l’une en tant que chercheuse post-doctorante en santé au travail et l’autre en tant que coach dans un projet de recherche-action. Ces expériences m’ont appris à valoriser mes connaissances et compétences dans l’accompagnement.
En parallèle, je collabore toujours avec des chercheurs sur des projets de recherche quand j’en ai le temps et pour rédiger des articles. Je suis notamment membre associée du Cinbiose qui est un laboratoire pluridisciplinaire au Canada. J’accepte aussi volontiers des heures d’enseignement ou de formation quand c’est possible pour partager mes expériences.
MI : Mes semaines changent tout le temps ! Cependant, ce qui est constant c’est que chaque début de semaine je fais le point pour accorder les différents besoins de mon entreprise. Donc, j’actualise mes objectifs pour la semaine en prenant connaissance de l’emploi du temps, quels sont les besoins de mes clients, quels sont les déplacements à prévoir, les comptes rendus à rédiger, les projets à développer, les formations à effectuer, etc.
MI : Le doctorat m’apporte un esprit d’initiative dans le développement de nouvelles connaissances et de nouveaux services. Une partie de mon travail est d’opérationnaliser les connaissances développées dans la recherche. Sans avoir fait un doctorat, je ne sais pas si j’aurai un tel esprit sur l’innovation et l’initiative. Ayant construit de A à Z mon projet de recherche, il est également certain que le doctorat m’a permis de développer une confiance en moi dans la gestion de projet, l’organisation du temps, l’évaluation des objectifs, mettre en place des processus de régulation et d’adaptation.
MI : Faites-vous confiance ! Vous avez fait un doctorat qui est un projet qui vous a permis de développer un esprit d’innovation, de la créativité, de la gestion des risques, une éthique et une certaine humilité aussi (la recherche prend en compte les découvertes et les limites. Apprenez à connaître les vôtres.).
J’ai la sensation qu’effectuer un doctorat permet de se construire un esprit critique qui peut être très utile dans différents corps de métier.
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