📡 MASTER : Diplôme d’ingénieur généraliste
🛰 ECOLE : Ecole des Mines d’Albi
🏅 DATE D’OBTENTION : 2009
📡 DOCTORAT : Chimie
🛰 UNIVERSITE : Université de Rennes I
🏅 DATE D’OBTENTION : 2012
💡 SCIENTIFIQUE PREFERE : Paul LANGEVIN
🚀 LE TITRE DE TA THESE : Caractérisation physique des déchets organiques solides : études des hétérogénéités spatiales et de l’évolution temporelle de la structure physique en compostage
JH : Pour être tout à fait franc, je ne pensais pas faire un doctorat. J’ai toujours été attiré par les sciences et surtout l’aspect expérimental, les TPs, les manips. Quand j’y repense aujourd’hui, je ne sais pas très bien pourquoi j’ai opté pour la filière classe préparatoire/école d’ingénieur plutôt que l’université, mais le fait est que j’ai finalement intégré l’Ecole des Mines d’Albi. Ce sont principalement les stages que j’ai fait pendant cette période, et surtout mon dernier stage de six mois au centre de recherche sur l’eau de Veolia en région parisienne, qui m’ont décidé à faire de la recherche.
Ceci dit, je me voyais plutôt faire de la R&D industrielle qu’une thèse au sein d’un laboratoire. Mais le contexte a en quelque sorte choisi pour moi : en 2009 la situation économique était encore difficile, les suites de la crise financière de 2008 se faisaient toujours ressentir et les entreprises embauchaient peu.
Je suis alors tombé, au cours de ma recherche d’emploi, sur une offre de thèse à laquelle j’ai décidé de candidater. Dans mon esprit c’était moins un doctorat, un diplôme, qu’un premier emploi, un CDD recherche de trois ans.
JH : Je suis actuellement « chargé d’affaires multilatérales » à l’INRAE, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Mon travail consiste à suivre et à coordonner la coopération internationale de l’INRAE avec les grandes organisations internationales (ONU, OCDE, FAO, Banque Mondiale, etc.) sur des projets liés aux enjeux mondiaux agriculture, alimentation et environnement.
JH : J’ai quitté la France à l’issue de mon doctorat, d’abord dans le réseau diplomatique français (deux ans à l’institut français des Pays-Bas à Amsterdam puis quatre à Bruxelles, à l’Ambassade de France en Belgique) puis au Royaume-Uni, à l’Université de Manchester, où j’étais chargé de projets internationaux. J’ai donc aujourd’hui un profil plus de « relations internationales » que de « recherche » mais mon doctorat m’apporte la légitimité nécessaire pour traiter des dossiers scientifiques, une curiosité et un goût pour les sciences et la recherche, mais aussi des méthodes de travail (organisation, rigueur, concentration, capacités de rédaction, de lecture et d’analyse) et la capacité de s’interroger, de questionner les problèmes.
JH : N’hésitez pas à sortir de la recherche scientifique pure et dure et de changer de voie si vous en avez l’envie, la curiosité, l’opportunité. Les profils scientifiques sont très appréciés en entreprise ou dans les organisations internationales. Il est toujours possible pour un scientifique de se former à un autre métier (gestion, communication, journalisme, que sais-je…) ; l’inverse est en revanche nettement plus compliqué !
CONTACT
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Linkedin : Joachim Huet PhD
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