Prénom : Elodie Nom : CHABROL
📡 MASTER 2 : MAGISTERE EUROPEEN DE GENETIQUE
🛰 UNIVERSITE : Paris Diderot
🏅 DATE D’OBTENTION : 2006
📡 DOCTORAT : Neurogénétique
🛰 UNIVERSITE : Paris Descartes
🏅 DATE D’OBTENTION : Juin 2009
💡 SCIENTIFIQUE PREFERE : Liz MacDonald
🚀 LE TITRE DE TA THESE : Implication de LGI1 dans les épilepsies familiales du lobe temporal
EC : J’ai fait un doctorat pour deux raisons :
la première chronologiquement est simple : je voulais être enseignante chercheuse même si avant de réaliser mon master je n’avais pas de vraie idée de ce qu’était le métier de chercheuse.
La deuxième raison, c’est tout simplement car je suis tombée amoureuse de la recherche lors de mon premier stage en labo en Master. J’ai fait un stage avec une de mes profs dans ma fac (UVSQ, Versailles) dans un labo de diagnostic génétique et je me suis sentie tout de suite à ma place et très passionnée. Donc après ça, la thèse était une évidence.
EC : Je fais de la communication scientifique donc en version courte : je travaille pour permettre aux scientifiques de partager leurs travaux avec le grand public. Plus en détails, je suis freelance donc je travaille sur plusieurs types de missions dont la direction internationale de Pint of Science (sélectionner les nouveaux pays et aider les directeurs locaux à organiser le festival) et des missions de gestion de projets ou d’événements et des formations.
Je travaille sur pas mal de choses mais tout est lié à la science, la recherche et la communication.
EC : Plein de choses ! Déjà des connaissances de neuroscience bien utiles parfois pour de la vulgarisation et des connaissances en sciences pour comprendre certains sujets de recherche et mieux aider les scientifiques à vulgariser eux même.
Le fait d’avoir un doctorat mais aussi d’avoir poursuivi dans la recherche pendant 8 ans est aussi un plus énorme car je bosse avec des chercheurs et ça me permet de connaitre le milieu, les habitudes et c’est beaucoup plus facile pour moi de comprendre les difficultés que certains peuvent avoir en communication.
Mais surtout, le doctorat m’a apporté une façon de penser et travailler assez unique.
On ne se rend pas toujours compte mais on développe des capacités assez spéciales pendant la thèse : adaptabilité, gestion du stress, du temps, communication et une belle organisation du travail. Mon doctorat m’apporte toutes ces compétences utilisées au quotidien.
EC : Je pourrais donner 3 conseils :
Premièrement, pensez au futur dès maintenant et prenez toutes les opportunités qu’on vous propose, formations, congrès, expériences volontaires dans des associations, événements de networking etc. Cela vous permettra de rencontrer des gens, découvrir des métiers et travailler certaines compétences. Votre parcours professionnel se travaille des le début de la thèse, n’attendez pas la soutenance pour vous y intéresser, que ce soit pour rester dans la recherche académique ou quitter la recherche.
Le deuxième conseil découle du premier : ne négligez pas votre réseau, allez à la rencontre des professionnels et des autres doctorants. Le réseau permet de s’épanouir en rencontrant des gens inspirants, d’avoir une communauté de soutien si vous êtes le seul doctorant au labo et de progresser professionnellement.
Essayez de profiter de cette période unique et pleine d’opportunités !
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